EDIT HAM': Plus que le point historique, bande de gens ! ( total de 3459 mots pour le caractère, ahahah, qui qui s'doit s'coller ma fiche, au fait ? 8D )
» ECCHYMOSE D'UN TEMPS SACCAGÉ.
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★ Historique
HAMLET. Type banal, au prénom un peu étrange, tiré de l'un des plus gros chef-d’œuvre Shakespearien pour cause d'origines Danoises pures souches et d'humour un peu louche.
Originaire du cœur même de Copenhague, capitale du Danemark, j'ai eus l'immense privilège d'y passer toute mon enfance au sein d'une famille simple, se situant dans les normes habituelles de la société. Classique, en d'autre terme, celle-ci n'étant que peu nombreuse, je n'ai eus qu'à partager les bons sentiments de mes parents qu'avec une unique personne : ma sœur ainée.
Grandissant à son allure, aussi bien physiquement que mentalement, Hamlet finit rapidement pas apprécier en priorité la rue ainsi que ces potes de quartier, à l'école et aux repas familiaux.
Passant alors le plus clair de son temps dans la capitale l'aillant vue naître, et dans la maison du voisin si insupportable qu'il soit, ... EN COURS DE RÉDACTION. remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici remplir ici
★ Croustillant
Emploi ou occupation : Maître nageur-sauveteur (piscine), étudiant en Histoire, Nageur prometteur. Situation : Célibataire » volage. Groupe :CARNAGE. Particularités : (PHYSIQUE) • vitesse décuplée → il est vrai que depuis son plus jeune âge, notre jeune homme a toujours été doté de la faculté de pouvoir avancer à une rapidité hallucinante. Aussi bien à pied que sur des patins - voir même à la nage - Hamlet ne se laisse guère distancer facilement. Encore moins dans un bassin, et ce, juste pas esprit de compétitivité, sachez le bien. Phobie : Les pentes et descentes trop raides en vélo. Une chanson :THE WOLF — Fever Ray.
★ Psychologie
« Sam, embrasse-moi.»
Une unique phrase. Quelques mots qui avaient toujours eus le don de te foutre dans tous tes états. Mais, tu as toujours été comme ça, beaucoup trop impulsif. Réfléchissant plus avec ta bite qu'avec ton crâne pourtant pas trop mal foutu - ce à quoi tu me répondrais sur un ton énamouré que l'engin aussi, est tout aussi bien foutu que le reste. Et tu n'aurais pas tords ; mais là n'est plus la question ... Déjà, tu obtempère docilement, t'animant comme au quart de tour, m'attirant avec délicatesse légèrement au dessus. Telles avaient toujours étés tes petites préférences. Tu as toujours sué la confiance en toi comme pas possible ... En fin calculateur que tu as toujours été, être au dessus ne t'as jamais réellement perturbé. Bien au contraire, toi, ça te faisais plutôt bander. Après tout, tu auras toujours les devants. Et tes baisers voraces en auront été la preuve.
Ta main pianota quelque peu sur ma peau, avant de dériver consciencieusement vers le creux de mon dos, laissant ta luxation au repos. Parce qu'à force de te démener à la nage intensive, tu finis toujours dans un sale état. Comme d’habitude ...
Mon torse nu frottant inlassablement contre ta chemise à peine ouverte. Aillant à jamais détesté le fait de te retrouver plus découvert que celui (ou celle) qui porterait alors le nom d'amant(e), même pour l'espace d'une unique soirée un peu trop arrosée. Ce détail ne t'aillant par ailleurs jamais quitté. Pas que tu sois réellement pudique, non, juste que tu trouvais en ce fait un aspect de soumission que tu juchais d'inconcevable. Bien plus lorsque ces garçons se permettaient de te prendre en levrette. Oh, non. Être en dessous t'as toujours apporté un je-ne-sais-quoi d'infiniment gratifiant, un truc qui avait le don de te faire triper en solitaire, sévèrement. Mais, il faut bien avouer que dans ton genre, tu n'as jamais été ni le plus saint des hommes, ni le moins dérangé.
Ta bouche, langoureuse, perla mon cou de baisers. Comme pour prouver à la face du monde que je t'étais intégralement abandonné, que je me résumais à être, juste, ta propriété tout à fait personnelle. Intégrale. Mais, tu as toujours été infiniment jaloux, de mauvaise fois, hypocrite ... Un sacré bon menteur et pas franchement partageur par dessus le marché. Comme si être violent et caractériel ne te suffisais pas déjà. Bien-sûr tu as toujours été dur à supporter, mais ton physique changeait radicalement la donne pour tes coups d'un soir. Je me demande même, et encore maintenant, si tu n'en as pas usé à tes fins personnelles. Mais ce que tu fais de ton cul ne m'as jamais intéressé plus que ça, dans le fond. Ou peut-être un peu trop. Parce que moi, j'étais comme tous les autres, un mec près à prendre mon pied avec la belle « blondasse » que tu as toujours été. Et pourtant, de tous, tu as toujours été le plus diabolique, le plus vil des hommes. Et ce depuis tes seize-ans ; l'âge qui a signé ton arrêt de mort.
cinq petites années de répit, voilà ce que tu as bien voulut m'offrir, dans l'un de ces uniques élans de générosité qui appuies si bien ton côté quelque peu trop avare. Cinq petites années de tranquillités, en ta si bonne compagnie - sans sarcasme aucun. Je t'ai aimé, tu sais. Toi et ta petite frimousse d'ange. Toi et tes traits droits, légués par notre père. Tu représentais ma moitié, et même si nous avions du mal à fait la part des choses entre l'amour charnel, l'amour quasi fraternel et même l'amitié ; il est clair que notre lien était un affreux mélange des trois. Et c'est peut-être bien ça qui rendait l'autre unique à nos yeux ... Mais cinq années, ça passe vite. Et la période où tu as contracté ta crise de conscience à la con, le moment où tu as indéniablement changé ; t'encrant profondément en tête l'idée de dépasser ton « salopard de beau-frère », comme tu aimais le nommer, est arrivé bien trop vite. Bien trop tôt à mon goût ...
Il ne t'en fallut pas bien plus. Seulement quelques caresses bien placées pour réussir à flatter l'étalon. Seulement ça, et ton esprit se déconnectait de la réalité, me laissant la joie du premier plan. Et j'ai toujours aimé ça ... Ni la tempête dehors, ni les rumeurs de la télévision encore allumée au rez-de-chaussé ne pouvaient te sortir de ta transe. Tout tes sens alors focalisés sur mon corps collé contre le tiens. Mes gémissements répondants aux tiens avec une ampleur monstrueuse, indécente ... Et Dieu seul sait à quel point j'aime t'entendre prononcer ce seul mots de ce filet de voix suave qui te corresponds si bien encore maintenant.
« Félix. »
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« Sam, t'aurais pas du feu ? — Hm. — ... Ahem, Ham' ? — Putain ! Je t'avais pourtant dit de n'pas toucher à ces trucs-là lorsque je suis avec toi ! — ... — ... — ... Excuse-moi. — ... C'est bon. Désolé d'avoir hausser l'tons, c'était idiot ...»
Ah, tes fameuses abréviations qui n'ont que du sens que pour toi seul. Ces morceau de mots qui prouvent que tu n'apprécie pas d'être sortit de tes rêveries. Tu as toujours été étonnamment doué pour ce genre de choses, un peu trop « je-m'en-foutiste » sur les bords, peut-être bien, oui. C'est pas ailleurs bien la premier chose que les autres remarquent chez toi. Ton petit côté décalé, comme imperturbable et asociale à l'extrême ainsi que pas franchement facile à berner. Ce visage fermé, cette façon de se jouer des autres si facilement de par ton physique avantageux et tout à fait candide ... Toutes ces petites choses que, moi, je trouve pourtant si plaisantes.
Si tu est pourvu d'une si grande confiance en toi, en tes faits, en tes gestes ; c'est surtout parce que tes côtés tyrannique et quelque peu psychopathe dans l'âme avaient tendance à te laisser croire que tu étais l'unique créateur de ton tout, de ton univers. Le détenteur de ton avenir, lui-même. Et personne, Ô grand personne, ne pourrait et ne se devait d'intervenir dans ce dernier. Tu te devais d'avoir en main toutes les cartes de ton futur, de tout. Tu montrais les dents si rapidement quand ce n'était pas le cas ... Tu te faisais violent, blessant, brutale, vulgaire. Et malgré le fait que ce soit toujours moi qui ramasse les pots cassés, qui vienne sécher tes pleures d'enfants boudeur, que je sois contrains à venir te bercer de mes propres bras, te chuchotant bon nombre de ces mots réconfortants au creux de l'oreille ... Malgré le fait que je sois le seul, moi, à être resté auprès de toi tout au long de ta multitude de passes sombres mêlant connerie en tout genre et idioties pures ... Tu n'as jamais réussi à différencier les vraies proches qui te tenaient une place spéciale en leurs seins, des autres, faux amis. Tout ça, parce que monsieur n'a jamais eus cette faculté de cerner le vrai du faux, tu n'as jamais sus faire preuve de discernement lorsque tes délires ne te barricadaient pas dans ta camisole d'intelligence innée. Mais, tu as toujours été un fonceur. Un vrai. Le mec qui y allait tête baissée, pour un oui ou pour un non. Toujours irrécupérable, toi et tes sourires d'enfant aux anges. Au grand jamais précautionneux, hormis lors de tes crises de psychanalyste où, pour le coup, tu devenais le mec le plus intelligent du monde ...
Mais, tu as toujours été une putain de grosse tête, de toute manière. Le genre à rester nuit et jour les yeux plongez sur les quelques lignes que ces deux là pouvaient encore supporter de lire. Ne relevant le front ni pour manger, ni pour dormir ne serait-ce que quelques heures seulement ... Juste pour la baise. Ouais, parce que c'est encore le cas aujourd'hui, n'est-ce-pas ? Après tout, t'es un spécimen masculin au taus d'hormone hors norme.
Et à jamais voué à l'histoire ... Ça a commencé lorsque, tout petit, tu est tombé sur cette reliure ancienne dans la bibliothèque où nous passions le plus clair de notre temps lorsque le temps s'y prêtait. La fameuse bibliothèque du quartier. Et, c'est ce jour là, fatidique, pendant lequel j'ai pu revoir - pour la seconde fois - cette lueur d'émerveillement dans tes pupilles dilatées par le manque de repos, et d'un azur à en faire tourner les têtes. Mais déjà, la première fois remontait à très loin. Un peu trop loin pour ma petite personne, moi qui y étais si attaché ... Alors, j'ai décidé de laisser tout ça couler. Je t'ai laissé faire tout cela parce que, lorsque tes yeux s'animaient, les miens s'animaient de concert ...
Mais j'ai compris trop tardivement que je n'aurais pas dû.
Suite à cela, tu est devenu encore plus fou qu'à l'ordinaire. Passionné, qu'ils disaient. Toi qui avais toujours été attendrissant, combatif, pas franchement compréhensif ; mais tellement simpliste à amadouer ... Toi, le gosse pleins de vie, heureux, émerveillé de tout, toujours souriant et infiniment présent, pour moi ... Moi qui étais, à cette époque, ton tout. Ton univers. J'étais littéralement tiens. Et tu t'y complaisais autant que moi, sois en rassuré, c'est un fait que j'ai depuis bien longtemps élucidé. Même si tu m'as bien vite remplacé ... Remplacé par des centaines de manuscrit pourrissants - quelle blague ! Ces trucs que tu ne lisais qu'une fois, pour ensuite les laisser en plan sur le parquet usé de ce qui te servait de chambre, du salon, ou bien sur l'herbe fraîche du jardin lorsqu'il faisait beau. Et ta façon de - à chaque fin d'écrits lus - refermer négligemment la reliure une unique fois, fermant les yeux l'espace de dix petites minutes, pour - par la suite - le ré-ouvrir et chercher avec cette frénésie hystérique la carcasse d'un stylo encore utilisable de ton merdier. Puis, comme si tu avais retenu chaque passage de chaque page ... Tu le ré-ouvrait, cherchant encore et encore ... Ton putain de sourire angélique fiché aux lèvres, tu commençais à noter tout et n'importe quoi. Ce que tu jugeais d'utiles, d'intéressant. De plus intéressant que ton bon vieux beau-frère ... Parfois même sur ton corps, tes mains, tes bras ; pour être absolument certain de ne pas perdre la fameuse citation plagiée. Tu te faisais des penses-bêtes sur n'importe quel support, et tu ne jurais que par les Pharaons et le « Grand Vert » ... Au point même de noyer ta chambre sous les écritures négligées appliquées rapidement. Puis, une fois un morceau du bouquin achevé sur ton bous de papier ; tu le lançait avec légèreté, le laissant valdinguer n'importe où dans notre Monde commun ... Sous ton lit, sous le mien par extension ... Là où ils ne serviront sans doute jamais. Là où, des années plus tard, tu les retrouveraient et où tu prendra alors le temps de réciter l'intégralité de la citation connue sur le bous des doigts, fier, heureux même. Mais à quoi bon les relire ? Tu avais déjà chaque lettre, de chaque mot, de chaque phrase ... Bien encrées dans ta tête.
Parce que ouais, tu as toujours été une putain de tête pensante. Le mec qui, après avoir lu trois fois seulement l’ensemble des tables de multiplication - allant de la première à la douzième - pouvais toutes les ressortir dans l'ordre le plus exact, ou dans le désordre le plus complet si cela lui était nécessaire ... Et ce, sans commettre la moindre faute. Et alors que je traînais ma carcasse à ta suite chaque minutes de chaque jours, toi que les adultes voyaient comme un petit génie ; tu te complaisais à en apprendre plus. Toujours plus. Te blottissant contre mon torse une fois la nuit tombée, un nouveau bouquin entre les mains. Tel l'homme dédié au passé - que tu jugeais de suprêmes - que tu t'appliquais à devenir ... Tu étais passer du favoris des cours de récréations, au binoclard aux orbes d'acier trempées, aux rires jaunes et aux sarcasme incessants, toujours premier de la classe. Toujours voué corps et âme à ta putain de connerie dite, véridique, et aux résultats prouvés par celle-ci. Rien de plus.
Bientôt, je n'eus plus le droit à mon « Félix. », murmuré sous les draps poisseux de nos ébats, aussi innocents soient-ils ...
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« Félix, je ... J'ai décidé de consacrer mes études à l'histoire. Voilà, alors, je risque de passer encore pas mal de temps dans les bouquins, aux cours du soir. Tu sais, je ... J'ai vraiment l'intention de devenir archéologue ... Enfin, je ne dis pas là que je ne pourrais plus venir avec toi, comme avant ! Mais ... Je songe sérieusement à me trouver des cours particuliers, alors ... — ... — ... F... Fé-lix ? — Laisse moi te faire l'amour. Cette fois. »
C'est mots, j'avais rêvé de te les dires. J'étais asses mature pour comprendre pleinement toute l'ampleur que prenait les choses par ma faute, bien évidemment mais, prit au dépourvu ... J'avais pensée sottement que si j'en venais à des choses radicales comme celles-ci, même si pour cela il me fallait aller plus loin que les tabous incestueux ... Alors peut-être que tu me resterais. Après tout, je te connaissait mieux que quiconque. J'avoue ne pas avoir réfléchis aux conséquences de mon acte.
Ce fut ma seconde plus grande erreur, avec toi ...
Tu étais pourtant pourvu d'un naturel beaucoup plus calme et pausé qu'avant. Tu as finit par décider de te faire un peu moins présent aux devant de la scène, plus réservé dans l'ombre des autres. Allant jusqu'à l'être dans la tienne, ironiquement ... Et même peut-être, bizarrement, dans la mienne. Tu ne cherchais plus les ennuis, tu n'ouvrais plus ta grande gueule hormis lorsque l'on venait te chercher. Tu ne montrais plus tes crocs sans cesse. Tu ne te mettais plus à frapper quiconque pour des broutilles ... Et c'est en tout cela que résidait ta nouvelle tactique. La simpliste façon, l'unique que tu avais trouvé pour tout calculer, à la perfection. Absolument tout. Cette manière de faire t'as permit de mettre en action ton côté calculateur et impassible plus que d'ordinaire. Tout cela ne t'empêchant en rien d'accomplir de grandes choses, très grandes choses ; sachant ton côté sombrement doué et stratège à souhait, il n'en aurait put en être autrement, n'est-ce-pas ? Mais les autres ne voyaient pas tout ça. Il ne visualisaient pas ton véritable toi. Ta façon malsaine d'entreprendre le pire, pour ton bon vouloir ... Il ne te voyaient pas comme moi, je pouvais te voir. Ils était trop bêtes. Tu as toujours été le premier à le dire.
Puis, tu as jugé bon de te trouver des heures sup', un professeur, autre que moi-même. Le mec qui t'aiderait pour ton apprentissage des vérités historiques. Le mec qui prendra peu à peu ma place. Et tu as commencé à en chier comme pas possible. Plus que d'ordinaire, c'était certains ... Alors le temps voué à nos sorties en « couple », à nos moments intimes, rien que pour le plaisir de passer du temps avec l'autre ; à été diminué de façon conséquente. J'ai finis par sortir seul, jusqu'à très tard le soir, sans ta petite personne. Toi, le mec aux milles talents, toujours en train de bûcher dur sur tes bouquins ... On ne se croisaient même plus. Hormis les heures pour les fêtes de famille, et la nuit, dans ta chambre ; où tu avais appris à dormir dans ton lit, tout seul. Alors, et seulement alors, on se redécouvraient tout les deux. Toi, le mec intelligent, et pourtant si enfantin et cruel à l'état pur du terme ; moi, le mec trop charitable, complice, mais encore plus dénué de scrupule que tu ne pouvais l'être. Toi, le mec dédié à ton apprentissage ; moi, le mec dédié au cours ... Tout deux, n'aillant comme point de ralliement qu'une seule matière. Une même passion. Et malgré tous ces loupés, je me réconforte en pensant que, peut-être, on s'est aimés par le passé. Asses pour découvrir des choses interdites à deux ... Et on aimaient ça.
Alors, lorsque les vacances ont sonnées pour nous deux. Que l'on as put se dédier du temps rien que pour l'autre ... Quand tu as enfin comprit que le mec que tu te tuait à dépasser était un homme mort dans le métier, qui stagnerait tout sa putain de vie sans évolution aucune, que le rattraper ne te servirait donc à rien ; et qu'à cause de ton cynisme doublé de tes idéaux suicidaires, tu avait toi-même perdu ton plus grand fantasme ... Tu t'es pris la plus belle claque de ta vie. Mais ce n'était rien comparé à ce que tu as ressentis lors de notre première sortie à deux, en « couple », depuis notre passe complexe. « Comme le bon vieux temps », que je me répétais ... Cette sortie au cours de laquelle tu as finalement comprit ce que tu avait loupé pendant tout ce temps passé en solitaire : j'étais diablement doué devant un public, dans notre matière, sur notre terrain. Tu as compris la dure vérité. Je dépassais ton talent dans les marges que tu t'étais tué à gérer ...
Enfin, ton côté rancunier a refais surface. S'est élevé et à hurlé comme un beau diable. Tu as finis pas me détester autant que moi, quand tu finissais premier à tous les trimestres, à tous les concours ... Prouvant que tu était bien meilleur que moi à ton âge. Quel faux frère je faisais, n'est-ce-pas ? Ça te tuais de voir que je ne tentais même pas de combler la brèche entre nous ... Mais, après tout, c'était là l'heure de ma vengeance. La mienne ! Alors, je l'ai joué perso' ; comme tu as toujours sus le faire.
Et, pour la première fois de toute notre existence, nous avons montrer nos poings.
Je t'ai souris sarcastiquement, tu m'as insulté. Alors, ne voyant pas l'ombre d'une fureur sur mon visage placide, tu as finis par me bousculer. Oh, bien-sur, je n'ais pas répliqué tout de suite. Je t'aimais trop pour te battre ... Mais, lorsque que j'ai enfin sentis ma mâchoire se décalée à la force de ta droite terriblement rude ; lorsque mon corps à esquisser un retrait d'un pas vers l'arrière ... Le tiens s'est écroulé au sol sous ma réplique vorace. Je venais enfin de te répondre, à toi et à ton égo sur-dimensionné. Et tu en as été le plus heureux du monde. Puis, s'en est suivit une pluie de coups et de pics verbaux acerbes ; jusqu'au moment où, acculé contre un mur, tu as compris que nos quatorze-ans d'écart ne se combleraient jamais. Puis, tu t'es mis à pleurniché le premier, parce que tu avais toujours été ridiculement pleurnicheur. Et, surplombant ton petit corps tremblant de mes dix-huit centimètres qu'il te faisaient défauts ; je n'ai put faire autrement que te prendre dans mes bras mal assurés. Malgré tout ce que tu voulais bien certifié à ce moment là, je pouvais clairement sentir ma chemise trempée contre ma clavicule , et ces petits bras entourant ma mes épaules larges avec entrain alors que ta chute de rein tressautait sous ma poigne dominatrice, tes mains délicates attrapant mon haut fermement ... Je visualisais à nouveau mon petit beau-frère, le vrai. Celui que je laissais au devant de la scène pour le voir heureux. Celui à qui je laissais entendre qu'il était le plus âgé, plus grand, plus fort ; juste pour ses beaux yeux emplis de malice ... Celui qui se serait arraché les cheveux d'avoir osé lever la main sur l'être auquel il tenait tant. Je me sentais alors comme auparavant ; important.
Suite à cela, tu as repris ton apprentissage ... Tout était redevenu comme avant, certes, ta soif d'abomination et de déclin refaisant indéniablement surface. Mais, c'est à partir de cette époque que tu t'es laissé pousser les cheveux en une coupe sophistiquée, étrange. Tes longues mèches, ta belle chevelure lisse dont le doré pouvait facilement rappeler la couleur de la fourrure d'un petit lapin albinos que l'on aurait teint d'un rose blafard ... Cette tignasse que j'aimais tant. Et tout ça pour une simple dispute. Parce que, aussi intelligent étais-tu, tu n'as jamais été très fort pour me cacher quoique ce soit ... Et je suis fier d'être le seul à pouvoir m'en vanter aujourd'hui.
Parce qu'après tout, je suis une partie de ton être. Et nous savons bien tous les deux que ça, c'est pour la vie.
Moi, l'unique mari de ta soeur adorée. Toi, mon unique amant à jamais aimé.
★ Carte d'identité
Nom du personnage : Daniel, Hamlet WILLIAMS. Origines : Danoises. Né(e) à : Copenhague. Surnom : LAG → Shake(speare), Dany pour les intimes. Sexe : Masculin. Age : Vingt-et-un ans.
Aime : Noël, la caféine, le gèle, l'hiver, l'histoire, les camomilles, les pêches, la position allongée, le touché entre lui et les autres, les gestes tendres à son égard, écouter de la musique à s'en rendre sourd, l'odeur de la nicotine, avoir inlassablement raison ainsi qu'avoir calculé la chose, se montrer franc et vulgaire à en énerver les autres. Aime pas : L'automne, les chocolats, le sable, les feuilles, l'automne, la géographie, les cactus, les pommes, le sport, voyager, les transports (cinétose oblige), sa tendance à l'anorexie, passer une journée sans sa dose de musique, de lecture ou de caféine, les mentalités coincées, les sports excessifs (la corde à sauté rentre en ligne de compte, tomber en rade de batterie, les films.
« PUTAIN, FERME TA GRANDE GUEULE POUR UNE FOIS ! TAIS-TOI ; J'EN PEUT PLUS ! Ferme là. ... »
Mon regard s'embua, devant lui, devant cet homme pour lequel j'avais une haine sans frontière. Ce mec que j'aurais bien voulue égorger de mes propres mains. Pour une simple connerie, une toute petite, juste une venant se rajouter aux autres. Mes yeux, bien trop humides, m’empêchaient de voir clairement, et toutes les saloperies ingurgitées plus tôt ne m'aidaient en rien, ne serait-ce que pour tenir debout. Là, stagnant pour éviter une quelconque chute, je ne pouvais me résoudre à bouger. Nous avions fait les cons, nous avions tout gagné. Petite à petit, j'essayais en fin d'atteindre la barricade du toit, cette dernière nécessaire pour éviter tout suicide ou chute quel qu'elle soit. Mais à peine mes frêles doigts eurent touchés ce métal dur et froid, que je me mis à régurgiter le contenu de mon dînée à même le sol. Décidément, l'alcool n'avait jamais été mon fort. Mes jambes me lâchèrent alors, me laissant tomber à genoux devant cette flaque nauséabonde qui ne finissait pas de grossir. J'eus beau fermer les yeux, ma tête me tournait encore, fort heureusement pour moi une présence vint retenir ma tignasse brunâtre, pausant sa large main sur l'une de mes épaules creuses. J'étais alors tombée bien bas. Le vacarme était toujours aussi irritant, mais à dire vrai, je n'en avait plus grand chose à foutre. Mon mal-être passé, m'essuyant d'un revers de main, j'essayais alors tant bien que mal de me remettre debout, aidé par Seth' à mes côtés. Ce dernier, passant son bras autour de ma frêle taille comme pour avoir plus de poigne sur ma personne, me chuchota légèrement quelques mots que j'eus du mal à comprendre arrivant à peine à lui répondre, mon esprit étant que trop embué.
« J'ai appelé ton frère, il arrivera bientôt, tiens le coup. - Et ... ? - T'inquiète, ce con n'a rien, juste une p'tite overdose, mais l'ambulance est déjà en route. On peut dire qu'il à us chaud ! - Hn. »
N'arrivant, ou peut-être que je ne voulais pas comprendre, m'irritant à repenser à la soirée, j'entrepris simplement de me laisser porter jusqu'à la voiture qui venait d'arriver sur les lieux. Descendant les longs escaliers d'un pas lent et doux, rythmé par Seth qui faisait en vérité tout le boulot. Je me souvins avoir croisé les hommes en tenue de travail, surement les ambulanciers, se dirigeant vers le toit qui se vidait des fêtards. Et, passant le palier, je m'étonnais à appréhender les dix prochaines minutes passées dans la voiture de mon frère. Minutes qui arrivaient bien plus vite que prévu.
« C'est bon, je prend la relève, merci Seth. Lança mon frère sortant de la bagnole. - Très bien. »
La nausée me revint alors avec prestance lorsque je sentie le puissant bras de mon frère remplacer celui de mon meilleur ami autour de ma taille, me soulevant presque tout en prenant la direction de la petite voiture aux feux encore allumées, quelques mètres plus loin. Je ne savais pas ce qui était le plus oppressant, ce mal de crâne épouvantable si ressemblant à un marteau piqueur en action, ou alors ce silence de plomb que mon frère ne s'était point décidé de combler. Puis, une fois déposée sur le siège passager, la voiture s'emballa, prenant le chemin du retour à la maison familial. Regardant en biais l'heure sur l'ordinateur de bord, tel était son nom attribué par ma mère, j'appris qu'il n'était pas loin des trois heures du mat' et que par conséquent nos parents devaient déjà être couchés depuis un bon moment. Je détournais alors le regard vers la vitre à mes côtés, ne voulant pour rien au monde croiser le regard plein de reproche de mon frère.
« Merci. - De ? - D'être venue me chercher. - Ouais, mais compte pas t'en sortir comme ça. - Oui, oui, je sais. - Non tu n'sais pas justement ! Que tu fasse la fête ok, j'dis rien, mais là c'était carrément trop poussé ! Ta vue ton état ?! - C'est rien ! Demain j'irais mieux. - Fait moi rire, encore heureux que Seth était plus sobre que toi, regarde toi, sérieux. - Quoi ? T'va m'dire que ça t'es jamais arrivé peut-être ? - Si, bien-sûr, mais j'étais pas dans ton état, toi tes carrément pâle là ! »
Je n'avais absolument pas l'intention de me donner la peine de répondre à toutes ces balivernes, non, j'avais mieux à faire. Puis la suite de la matinée défilât à une vitesse folle. Je me rappelle encore des flammes qui léchaient le ciel, embuant les environs de cette brume noire et compressée. De mon frère qui appuya sur la pédale, de la voiture qui s'emballa toujours plus vite en direction de la maisonnée familiale. De mes envies de vomir qui ne désemplissaient pas. Je revois la voiture qui, dans un dernier virage bien trop sec, allât finir son chemin dans le jardin des voisins, évitant de peu la foule agglutinée dans notre jardin. De l'odeur de brûlé, de cette foule, de mon frère s’élançant vers les flammes de notre maison et dont même mes pleures n'arrêtèrent pas. Non, je ne rêvais pas, la maison était en feu, comme les cinq autres voisines. Une légère explosion refoula la foule à terre, alors que j’entreprenais de descendre de la voiture, murmurant des mots incompréhensibles tant mes pleurs se faisaient nombreuses. A peine sortie de la voiture, je ne pus me retenir de régurgiter une seconde fois contre la banniole flambant neuve de mon frère. Puis les pleures me reprirent de plus belle, alors que j'essayais d'avancer tant bien que mal. Les pompiers déjà sur places n'avaient visiblement pas arrêté mon frère, ou peut-être bien qu'un voisin s'en était chargé. Toujours est-il que de mon allure mal assurée par l'alcool, je ne vie pas la voiture arriver en face. Et je ne pus encore moins me ruer sur le côté, laissant seulement mes bras remonter vers mon visage comme pour me protéger puérilement. Puis tout allât très vite, la voix de mon frère résonnant au loin, cette étreinte chaude et le vol plané qui finit des mètres plus loin. Puis plus rien, le vide complet, et enfin le réveil à l’hôpital. Ou vous vous sentez complètement à l'ouest. Entre la douleur et le vide. Les mois passés dans ce dernier, puis les informations comme le fait que vos parents ont perdus la vie dans l'incendie, que votre frère lui, l'a perdu en vous protégeant. Et de vous qui restez vivant dans ce monde pourri, seul. Quelques semaines plus tard je fut envoyée à cet internat, ce machin pour les fous. WH. Et il faut bien avouer que j'avais appris à faire preuve d’égoïsme, ne pensant qu'à ma personne et au titre du plus intelligent. Et je suis alors devenue Placide. Placide la calme. Placide la calculatrice dans l'ombre. Ouais, Placide des Shapes, quoi.
Dernière édition par T. Hamlet Williams le 04.04.12 14:20, édité 86 fois
T. Hamlet Williams CARNAGE No one man should have all that power ♫
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BIENVENUEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE ♥ Bon courage pour ta fiche et puis walà hein. :p
Abyss Huot Don't you try to catch me, don't you try to catch me ?
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